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  • Eugénie Cottereau

Choix et réglage de la sangle


Choisir une sangle n'est finalement pas trivial !

Le sanglage n'a rien d'anodin, il comprime le thorax entre les processus épineux vertébraux et le sternum, les muscles pectoraux, grand dorsal, dentelé, etc. La biomécanique du dos et des membres en sera forcément affectée. Tout impact sur les épineuses agit sur les vertèbres et celles du garrot sont associées au tandem coeur-poumons.

Le premier choix, en matière de sangle, dépend naturellement de votre selle : elle peut être courte ou longue en fonction des contre-sanglons. Pour un sanglage court, il faut vérifier que les boucles ne soient pas à même la peau.

Concernant la matière, le nylon est à exclure (chauffe, blesse, ne respire pas). Le coton est de plus en plus rare et de moins en moins à la mode et a été remplacé par le Néoprène. C'est une solution correcte, ça se lave et sèche facilement et ça blesse peu. Les sangles en cuir doivent être de très bonne qualité, avec une âme en mousse suffisamment solide et durable. Le cuir requiert beaucoup d'entretien et les sangles sont souvent étroites et rigides. Les sangles doublées de peau de mouton sont chères et demandent aussi beaucoup d'entretien mais c'est idéal pour les peaux fines. Les sangles très élastiques peuvent être intéressantes pour certains chevaux mais attention à ne pas exagérer sur le sanglage ! Enfin, Eugénie Cottereau préconise les sangles en corde si elles restent en coton enduit ou mérinos... J'aurais tendance à modérer un soupçon cet enthousiasme, surtout avec les cordes indépendantes qui risquent de pincer, très fort.

La forme de la sangle est également déterminante. Attention aux sangles dites anatomiques ou ergonomiques (élargies au sternum et affinées derrière les coudes) qui parfois, sont tout aussi mal ajustées que les autres. Certaines ont des inserts amortissants au niveau du sternum, et cela semble convenir à certains chevaux. En fait, mieux vaut se fier à son bon sens en vérifiant la souplesse et la répartition de la pression qu'aux arguments parfois plus orientés sur le marketing que sur le bien-être du cheval..

Idem pour le choix de la selle, quelques grands principes à respecter que propose Eugénie Cottereau : l'arçon, les panneaux, le système de sanglage. Mais l'emplacement du passage de sangle varie d'un cheval à l'autre. Pour certains, il est trop en avant (entre les coudes) et dans ce cas, c'est un véritable casse tête car la selle sera mal positionnée, basculera vers l'arrière une fois sanglée donc : blocage des épaules et poids du cavalier reporté sur les dernières dorsales !

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