J'ai suivi aujourd'hui la première web conférence proposée par l'IFCE qui aborde les indicateurs du bien-être des équidés!

Entrée en matière par un petit rappel de la définition du bien-être donnée par l'ANSES en 2014, à savoir : "Etat de complète santé mentale et physique de l'animal... qui découle de la satisfaction de ses besoins physiologiques et comportementaux essentiels et de ses capacités à s’adapter à son milieu".

Puis Christine Briant (vétérinaire à IFCE - INRA) nous a rappelé les grands principes, et notamment la nécessité de considérer l'animal dans sa globalité : non seulement observer l'environnement (hébergement, alimentation) mais aussi l'animal.

L'Europe se penche sur la question de définir des critères comparables, donc objectifs et mesurables pour évaluer le bien-être animal. Ce projet d'envergure intitulé Welfare Quality® qui fait aujourd'hui référence a permis de définir 4 grands principes (alimentation, hébergement, santé et comportements satisfaisants) qui ont été déclinés en 12 critères.

Sur cette base, les chercheurs ont travaillé à définir des indicateurs propres à chacune des espèces et permettant de 'mesurer', d'évaluer de façon objective le bien-être de l'animal. Certains indicateurs sont encore en cours d'élaboration mais des protocoles ont d'ores et déjà été diffusé, en particulier le protocole AWIN (Animal Welfare Indicators) disponible depuis 2015.

Ce protocole se décline en deux niveaux, le premier niveau étant adapté à l'évaluation d'un groupe de chevaux, le deuxième étant plus approfondi. Il est disponible sur applications mobiles et tablettes..

Elle nous a ensuite présenté en détail les critères propres à l'alimentation et à l'hébergement. Plein de petits détails qui font la différence comme l'épaisseur de la litière, la visibilité dans les étables, le besoin de mastiquer (et pas seulement de s'alimenter) du cheval, son état corporel, etc..

Donc un ensemble de critères faciles à observer, à mesurer et à disposition de tout éleveur ou détenteur de chevaux soucieux du bien-être de ses pensionnaires préférés.